vendredi 15 janvier 2010

La surconsommation



La surconsommation a un impact direct sur l’environnement, que ce soit par l’épuisement des ressources naturelles ou par la production massive de pollutions et de déchets. Sans remettre en question l’amélioration de la qualité de vie, il est de plus en plus urgent de s’interroger sur nos actes d’achat, et de trouver de nouveaux modes de consommation qui répondent à nos besoins tout en ayant un impact plus limité sur la nature.

La surconsommation désigne un niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une consommation moyenne. Au delà d'un certain seuil, la surconsommation est un facteur de surexploitation de ressources naturelles, pas, peu, difficilement, dangereusement ou lentement renouvelables. Quand une de ces ressources épuisée ne peut plus être remplacée par une autre, des besoins vitaux peuvent ne plus pouvoir être assurés.
La surconsommation recouvre plusieurs aspects, dont les trois principaux sont :
·la consommation actuelle des pays dits riches et développés, qui mènerait, à terme, à un épuisement de nombreuses ressources naturelles mondiales (énergie, biomasse, diversité génétique, matières premières, mais aussi eau potable et nappes phréatiques par exemple). Ce type de consommation (et de développement) ne pourrait donc pas, à brève échéance, être généralisé à toute la population de la planète ; voir la notion d'empreinte écologique, au niveau d'un individu ou d'un pays.
·cette consommation des pays développés serait porteuse de très nombreux inconvénients au niveau planétaire comme : dérèglements du climat, pollutions de toutes sortes (de l'eau, par une consommation excessive d'engrais et de pesticides, de l'air par des transports trop massivement routiers par exemple), surconsommation de médicaments créatrice de problèmes très graves de santé publique (résistance croissante des bactéries aux antibiotiques par exemple), etc. Avec, parmi les conséquences, la nécessité d'une consommation supplémentaire de soins : un cercle vicieux s'installe. L'augmentation de la consommation ne serait donc pas nécessairement positive, et pourrait se révéler fortement contre-productive. Les milieux naturels et l'espace bioproductif (forêt, prairie, sols arables..) disponible est lui-même en régression du fait de la déforestation et de l'importance de la périurbanisation et du développement des déserts et sols dégradés. Le braconnage, la chasse excessive et la surpêche affectent des ressources locales mais avec des effets différés dans l'espace et le temps via les espèces migratrices.
·les "maladies d’abondance" (obésité, diabète, hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires, cancers, etc.) se développent, et elles seraient liées en grande partie aux nouvelles habitudes de consommation alimentaires (excès d'aliments sucrés, salés et gras, d'aliments industriels moins riches en oligo-éléments et nutriments favorables à la santé, en remplacement de fruits et légumes très protecteurs) dans la plupart des pays développés (dans une moindre mesure en France et au Japon). (1)

Nous pourrions maintenant nous demander ce qui nous pousse à consommer autant. Est-ce la publicité qui nous envahit de plus en plus? Les grandes compagnies ont ciblé un public qui rapporte, c'est-à-dire les adolescents qui sont les consommateurs de demain. Les dépenses faites par les grandes entreprises en publicités destinées aux jeunes ont littéralement explosé au cours des dix dernières années, allant de 100 millions de dollars en 1990 à plus de 2 milliards en 2000. Chaque jour, une personne est susceptible de voir 3000 publicités. On dit qu'avant sa majorité, un jeune aura vu plus de 10 millions de publicités. Ces chiffres nous démontrent bien la folie de la consommation qui nous inonde. La surconsommation est un cercle vicieux! (2)

Nous sommes tous des consommateurs mais nous devons prendre conscience que chaque fois que nous utilisons un produit ou un service, cela produit des effets sur l'environnement.
1.Énorme quantité de ressources naturelles.
2.Grande quantité d'énergie pour transformer ces ressources naturelles.
3.Cela engendre plusieurs types de pollution (air, eau, sols, biodiversité)
4.Grande production de déchets, qui eux aussi nécessitent beaucoup d'énergie pour leur recyclage.
Si en 1961 la consommation humaine représentait 70% de capacités de production de notre planète, depuis les années 80 les calculs montrent que les activités humaines ont dépassé la capacité de la terre. (la planète aurait besoin de plus de 14 mois pour reconstituer ce que nous consommons en 12 mois.)
Les causes de la surconsommation viennent bien sûr de la publicité, ou des facilités de paiement que nous offrent les cartes de crédit, mais aussi de causes sociales telles que le désir de bien vivre sans se soucier des conséquences ou de la recherche du bonheur que nous croyons trouver dans les biens matériels. La surconsommation ne se définit donc pas uniquement par la quantité d'achats, mais aussi et surtout par l'inutilité de certains achats. (3)

Un petit truc pour vous : avant d’acheter quelque chose posez-vous une question, une seule! En ai-je vraiment besoin? Si oui, achetez-le. Sinon, laissez le sur le cintre!

Bibliographies
Image :
http://www.environnementfrance.info/francais/Consommation.html
(1)Nom du site : Wikipédia
Titre du document : Surconsommation
Date de consultation : 13/01/10
Disponible à :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surconsommation
(2)Nom du site : Alpabem
Titre du document : La surconsommation
Date de consultation : 13/01/10
Disponible à:
http://www.alpabem.qc.ca/voir.php?id=176
(3)Nom du site: Collège Français de Bilbao
Titre du document : La surconsommation
Date de consultation : 13/01/10
Disponible à:
http://educ.dev.durable.free.fr/consomdechets.htm

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